Plaire aux autres sans s’oublier

Pourquoi c’est important de plaire ?

Pourquoi veut-on tellement plaire aux autres ? J’ai fait une recherche sur les livres qui parlent de ce sujet. Dans la plupart, et je l’ai remarqué aussi en parlant aux gens, ça dit :  Il ne faut pas plaire. Vouloir plaire n’est pas correct. C’est presque tabou. Cessez d’être gentil, soyez vrai.

De mon côté, ce que j’aime penser, c’est que l’être humain veut absolument plaire. La nuance que j’apporte, c’est que c’est correct de vouloir plaire, mais il ne faut pas s’oublier en cours de route.

Pourquoi c’est si important de plaire ? C’est parce qu’on est des êtres grégaires. On aime se regrouper, se rassembler. On aime aussi se faire aimer. On veut être apprécié, que les autres nous disent qu’on est parfait tel qu’on est.

On aime contribuer. En fait, la contribution est un des six besoins fondamentaux de l’être humain. Parmi les autres besoins fondamentaux, il y a aussi « être aimé » et « se sentir connecté ». Vouloir plaire touche donc à 3 des 6 besoins fondamentaux de l’être humain

Plaire aux autres, ça comble nos besoins fondamentaux. Souvent, ce que l’on voit, c’est qu’on veut plaire aux autres, mais on s’oublie en cours de route. On oublie de mettre nos limites. On oublie de dire non. On oublie de penser à soi. En fait, ce n’est pas tout à fait qu’on oublie, mais on n’a pas appris comment le faire.

C’est ce que je vous montre dans l’un des thèmes de la MasterClass. Je vous montre comment plaire aux autres, sans vous oublier, parce que l’idée derrière ça est que l’on veut combler nos besoins, mais si on s’oublie, on passe à côté, on parce qu’un de nos besoins fondamentaux, c’est de se sentir connecté, à soi-même et aux autres. Donc si on tente de plaire à l’autre, mais qu’on ne met pas nos limites, qu’on ne s’assure pas que ça fait notre affaire, on vient de s’oublier. On n’est pas aussi connecté.

Je parlais avec une de mes clientes dernièrement qui me disait que ce thème dans ma MasterClass tombait tellement bien dans sa vie, que ça changeait son point de vue sur plusieurs situations.

Mettre ses limites pour mieux plaire

Je vous invite à observer. Quand vous voulez plaire à quelqu’un, comment mettez-vous vos limites ?

Prenons un exemple. Si quelqu’un vous demande un service, disons qu’il voudrait que vous achetiez quelque chose pour lui au Costco cette semaine. Vous, vous n’aviez pas pensé y aller cette semaine. Si vous y allez quand même parce que vous voulez plaire et vous voulez que la personne qui vous l’a demandé soit heureuse, ça peut accrocher un peu en dedans.

Une fois, ça peut sembler banal, mais à long terme, ça devient irritant. On peut sentir qu’on se « sacrifie ».

Dans un cas comme celui-là, pour mettre votre limite, vous pouvez dire à cette personne : Je n’avais pas prévu d’y aller cette semaine, mais j’irai la semaine prochaine. Ça me fera plaisir d’aller chercher ce que tu veux si tu attends.

La personne a maintenant deux choix :

* OK, je vais attendre à la semaine prochaine ou
* Je vais y aller moi-même ou je vais demander à quelqu’un d’autre d’y aller.

Vous vous êtes écouté, vous avez observé ce que vous êtes vraiment, vous vous êtes respecté. Cela vous fera plaisir d’y aller, au moment qui vous convient.

Est-ce égoïste de penser à soi en premier ?

Plaire aux autres. C’est avant tout se plaire à soi-même. Il y a des clients que je coache qui disent : chaque fois que je pense à moi en premier, je me sens tellement égoïste. On n’a pas appris à penser comme cela.

L’exemple que je leur donne, c’est les maîtres-nageurs qui surveillent les piscines, les endroits de baignade. La première chose qu’ils apprennent, c’est de se protéger avant quoi que ce soit. Quand quelqu’un se noie, il est tellement en panique qu’il peut entrainer le maître-nageur et celui-ci peut aussi se noyer s’il n’emploie pas la bonne technique.

Penser à soi en premier, même quand on est en train de sauver quelqu’un. Se plaire à soi en premier, même quand on veut plaire à quelqu’un.

Posez-vous la question chaque fois que vous voulez plaire à quelqu’un : est-ce que ce je vais faire pour plaire à cette personne me plait aussi ?

On peut choisir de dire : ça ne plait pas tout à fait de le faire, sauf que j’ai vraiment le goût de te faire plaisir. Et ça, ça me plait.

Allez voir ce qui est là pour vous. Si vous le désirez, on peut planifier un coaching ensemble. J’offre un appel découverte simplement pour savoir si on serait fait pour travailler ensemble. J’aime beaucoup l’idée de voir s’il y a une chimie entre vous et moi. Que vous vous sentiez bien de travailler avec moi et que je sente que je peux réellement être une contribution pour vous.

Je vous remercie de partager avec ceux qui pourraient avoir besoin de lire un point de vue différent. Il se peut que ce soit le déclic qui changera tout pour eux.